Dans quelle ville de France parle-t-on le mieux l’anglais ?

L’anglais est devenu indispensable dans notre monde globalisé. Il s’agit de la langue la plus utilisée dans la diplomatie, dans le commerce international et dans les affaires. Que cela nous plaise ou non, nous devons faire face à cette réalité et apprendre cette langue. Peut-être ne travaillons-nous pas actuellement dans des domaines impliquant des relations internationales, mais finalement, tôt ou tard, nous devrons parler anglais.

Que nous aimions voyager ou rester chez nous, peu importe, l’anglais est important pour la communication avec des personnes d’autres pays, mais également pour trouver des informations en ligne indisponibles dans notre langue. Son importance est telle que dans tous les pays où l’on ne parle pas anglais, son enseignement est de nos jours obligatoire et fait l’objet d’investissements gouvernementaux conséquents et d’initiatives promouvant son apprentissage. Pour le ministère français de l’Education, l’apprentissage des langues vivantes étrangères est d’ailleurs une priorité.

A quelle place se situe la France sur le plan de la maîtrise de l’anglais ?

Selon la septième édition de l’Indice de compétence en anglais EF EPI au sujet des compétences de l’anglais dans le monde, la France se situe à la 32ème place mondiale sur 80 pays et à la 22ème place sur 27 pays européens ayant participé à cet examen. En 2017, l’Europe possédait un taux moyen de compétence en anglais de 55,96. En France, ce taux de compétences en l’anglais était de 54,39, un taux moyen comme le Nigeria, l’Italie et la Corée du Sud, . En Europe, en 2017, la France se situait devant la Russie, l’Ukraine, la Turquie et l’Azerbaïdjan.

Le rapport a analysé 20 initiatives d’apprentissage importantes de l’anglais dans plusieurs pays mondiaux telles que les réformes des programmes d’étude, la formation des enseignants et l’utilisation des plate-formes d’apprentissage en ligne. En outre, comme lors des autres éditions, d’autres facteurs ont été pris en compte tels que le degré d’éducation, le coût de l’éducation et la pénétration d’Internet, aspects considérés importants pour l’acquisition d’une langue. De fait, il est reconnu que la pénétration d’Internet ainsi que les initiatives pour promouvoir l’éducation influent sur la croissance culturelle et  la motivation pour l’apprentissage, éléments fondamentaux lors de l’apprentissage d’une autre langue.

Malheureusement, de ce point de vue, la position de la France n’est pas encourageante. En effet, ses résultats en termes de niveau de compétences de l’anglais sont loin d’être brillants au fil des années. En 2011, le pays se situait à la 17ème place mondiale en 2012, à la 23ème place, en 2013, à la 35ème place, en 2014, à la 29ème place, en 2015, à la 37ème place, le plus faible niveau de l’UE et en 2016, à la 29ème place.

Par ailleurs, selon les statistiques de la Banque mondiale, en France, le taux de pénétration d’Internet est de 84,7% et le pourcentage du total des dépenses gouvernementales pour l’éducation de 9,7%. Durant la période 2010-2013, la moyenne mondiale des dépenses publiques pour l’éducation des pays était de 14,0 %, avec un minimum de 7,3 % (Azerbaïdjan) à un maximum de 31,3 % (Thaïlande).

D’autres informations intéressantes peuvent être tirées des résultats moyens par âge. Etant donné que l’anglais est une matière constante des divers programmes scolaires, de la maternelle à l’université, une amélioration de l’acquisition du langage devrait avoir lieu. Selon l’Indice EF EPI, ces résultats s’expliqueraient par la différence d’attention que l’on prête dans les programmes scolaires à la compréhension et à la lecture. Une autre explication pourrait être la différence de temps assigné à l’étude de l’anglais durant les divers cycles d’éducation ou même la pression externe ressentie par certains élèves pour apprendre une langue. C’est le cas des jeunes d’environ 18 ans qui, pour se préparer à leur entrée dans le monde du travail ou à l’université, peuvent avoir besoin d’améliorer leurs compétences en anglais.

L’anglais dans les villes et régions françaises

Selon le niveau moyen de compétences atteint par la France dans le rapport EF EPI, les participants obtiendraient les compétences suivantes : participer à des réunions de leur propre domaine d’expérience, comprendre les paroles d’une chanson, rédiger des courriels professionnels sur des thèmes connus. Cependant, on note des écarts entre les régions françaises. Si l’observe dans le détail les résultats, on constate les données suivantes : l’Occitanie obtient un niveau de compétences en anglais moyen (55,51), tout comme la Provence-Alpes-Côte d’Azur (54,97), l’Île-de-France (54,81), le Pays-de-la-Loire (54,74), le Grand Est (54,17), la Normandie (53,113) et la Nouvelle Aquitaine (52,93).  Le Centre-Val de Loire obtient finalement un taux faible de 52,19. La ville de France où l’on parle le mieux l’anglais est Lille avec un taux de compétences moyen de 57,46. Cette dernière est suivie de Bordeaux (56,75), Toulouse (56,43), Paris (56,29), Lyon (56,21), Nantes (56,15), Nice (54,79) et Marseille (53,28). Toulon obtient finalement un taux faible de compétences en anglais de 49,46.

Que faire pour aboutir à changement réel ?

Au-delà des classements, nous devrions nous demander ce que l’on peut faire pour améliorer les compétences des Français en anglais. La mise en œuvre d’un programme de bilinguisme dans les écoles pourrait être utile. Mais le changement doit avoir lieu principalement chez les personnes, dans la volonté de chacun, dans leur volonté de s’impliquer.

Nous pourrions peut-être penser à la nécessité de laisser de côté la paresse pour participer à cet apprentissage de la langue.

Il existe actuellement un vif débat au sujet de la relation entre l’apprentissage des langues et le doublage des films. Il est certain que si l’on fait une comparaison entre les classements d’EF EPI et les pays européens qui utilisent le doublage, on observe quelques correspondances susceptibles de ne pas être aléatoires. Par exemple, les pays en tête du classement sont les pays du nord de l’Europe, ceux-là même qui n’ont pas recours au doublage au cinéma. Et si ce n’était pas qu’une coïncidence ? Nous ne voulons pas alimenter la controverse, mais les films et les sous-titres sont certainement une excellente manière pour apprendre une langue car de cette manière, nous sommes exposés à deux langues, la langue propre et la langue nouvelle, ce qui favorise l’apprentissage implicite.

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